4 pistes scientifiques pour prévenir et ralentir le vieillissement cutané.
14 novembre 2023 - Expertise
Pour bien comprendre le vieillissement cutané, il faut observer ce qu’il se passe dans nos cellules, les plus petits composants de notre organisme. En effet, c’est leur dégradation au fil du temps qui entraîne le vieillissement général du corps, et pas seulement celui de la peau.
Loin d’être un processus isolé, le vieillissement cellulaire est causé par une combinaison de facteurs étroitement liés les uns aux autres. Pour cet article, nous en avons retenu 4 :
- – L’instabilité de nos gènes.
– La sénescence cellulaire.
– L’inflammation chronique.
– Le stress oxydant.
Ce sont ceux que les avancées scientifiques actuelles lient le plus à la dégradation des tissus cutanés. Rassurez-vous, nous n’allons pas vous proposer un cours de biologie ou de biochimie moléculaire ! Notre objectif avec cet article est de vous montrer que si le vieillissement cutané est un phénomène inévitable, il est tout à fait possible de le ralentir et de l’atténuer.
Alors, prêt à plonger dans l’univers passionnant de nos cellules ?
Nos gènes deviennent instables avec le temps.
Avant d’aller plus loin, un petit rappel s’impose. L’ADN, ou acide Désoxyribonucléique est présent dans chacune de nos cellules. Il contient les gènes (environ 25000 chez l’humain) qui sont en quelque sorte le plan détaillé de notre corps (on l’appelle également le code génétique). Ce code renferme toutes les données nécessaires au développement et au bon fonctionnement de notre organisme.
Les cellules d’une personne ont toutes le même ADN, mais elles ne vont pas utiliser les mêmes gènes. Pour vous donner une image, imaginez un smartphone avec 25 000 applications où chaque application représente 1 gène.
Les cellules de notre corps ont toutes la même base (IOS ou Android), mais elles n’utilisent pas les mêmes applications. On dit que les cellules se spécialisent. Par exemple, dans l’ADN des cellules de l’épiderme, on va seulement ouvrir les applications spécialisées sur l’épiderme. Idem pour celles du derme, responsables de la production de collagène.
Pour se développer, grandir ou se réparer, nos cellules se divisent (cette phase s’appelle la mitose) et sont reconstruites à l’identique. Un peu comme une photocopie durant laquelle l’ADN et donc les gènes qu’il contient sont reproduits à l’identique.
Mais il arrive que ce processus ne se passe pas exactement comme prévu et que des erreurs se glissent entre la copie et l’original. Ces erreurs portent un nom : les mutations.
Une des causes du vieillissement de la peau est l’accumulation de mutations dans l’ADN. Malgré la capacité incroyable des cellules à réparer les dommages causés à l’ADN, certaines mutations parviennent à passer à travers ce processus de réparation. Cette instabilité génétique peut entraîner la perte de fonctions liées :
- Aux gènes qui ont muté.
- A la destruction des cellules elles-mêmes.
- A une croissance cellulaire excessive.
Une peau qui vieillit subit toutes les conséquences de ces mutations. De plus, les agressions extérieures que sont les radicaux libres, les toxines chimiques ou encore les rayons ultraviolets ont aussi la capacité d’endommager l’ADN. Ce sont des facteurs importants qui peuvent accélérer le vieillissement et sur lesquels nous reviendrons plus tard.
La sénescence cellulaire : un processus naturel.
Les cellules de la peau, comme toutes celle du corps humain, sont programmées pour vieillir. Elles sont capables de se diviser, mais ne peuvent pas le faire à l’infini (en moyenne 50 fois). Ce phénomène s’appelle la sénescence. Or la division cellulaire est essentielle à la vie puisqu’elle permet la régénération des tissus.
En temps normal, les cellules sénescentes qui ont arrêté de se diviser, meurent et sont éliminées de l’organisme. Mais avec le temps, les systèmes d’élimination de ces cellules ne fonctionnent plus aussi bien et elles s’accumulent en encombrant les tissus. Ces cellules sénescentes sont comme des cellules « zombies ». Elles n’ont plus la capacité de se reproduire, ne génèrent plus de nouvelles cellules, mais sont en même temps résistantes à l’élimination.
Le vieillissement d’un organe est déterminé par l’équilibre entre les cellules fonctionnelles et les cellules sénescentes qu’il renferme. Si trop de cellules sénescentes s’accumulent, c’est l’organe entier qui vieillit et qui fonctionne moins bien.
Dans la peau par exemple, les performances des fibroblastes (des cellules du derme qui produisent l’élastine et le collagène vont ralentir avec l’âge et elle perdra son élasticité.
L'inflammation fait vieillir plus vite.
Depuis quelques années, les experts de la peau et des soins anti-âge s’intéressent au phénomène d’inflamm’aging (un anglicisme crée à partir des mots “inflammation” et “aging”, qui signifie vieillissement). L’inflamm’aging est un état inflammatoire chronique pouvant être causé par :
- Une accumulation de lésions au niveau des tissus.
- L’incapacité d’un système immunitaire de moins en moins performant à éliminer efficacement les agents pathogènes et les cellules sénescentes ou dysfonctionnelles.
- La tendance qu’on les cellules sénescentes à libérer des agents pro-inflammatoires.
Cet intérêt pour l’inflamm’aging provient d’une découverte récente selon laquelle l’inflammation liée à l’âge entrave le fonctionnement des cellules souches épidermiques. Ces dernières jouent en effet un rôle capital dans la lutte contre le vieillissement de la peau, car elles sont à l’origine de la production de nouvelles cellules qui viennent régénérer les tissus.
Le stress oxydant accélère le vieillissement cutané.
Pour fonctionner, notre corps a besoin d’énergie. Ce sont nos cellules, grâce à de petites centrales appelées mitochondries, qui se chargent de cet approvisionnement. Parallèlement à cette production d’énergie, les mitochondries libèrent des radicaux libres, des molécules très instables et toxiques, qui permettent cependant de déclencher des mécanismes d’adaptation et de réparation cellulaire.
Les radicaux libres, en quantités modérées, sont donc nécessaires et en temps normal bien gérés par nos cellules qui se défendent grâce à des systèmes antioxydants comme les enzymes et les vitamines. Mais une accumulation de ces radicaux libres supérieure aux capacités de neutralisation de l’organisme va déclencher un stress oxydant et créer des dommages.
Ce stress oxydant peut être causé et/ou amplifié par des facteurs extérieurs comme la pollution, le tabac, le soleil, l’alimentation ou même certains médicaments. Les cellules fonctionnent alors de plus en plus mal, l’ADN accumule les détériorations et les erreurs de réplication qui endommagent la cellule.
Le NCEF aide à lutter contre le vieillissement de la peau.
L’ingrédient signature des Laboratoires FILORGA, le NCEF [New Cellular Encapsulated Factors], renferme tous les actifs nécessaires pour lutter contre le vieillissement prématuré de la peau.
Il contient en particulier:
- De l’acide hyaluronique de haut poids moléculaire encapsulé pour repulper la peau.
- Des acides aminés pour stimuler la synthèse des protéines cutanées qui décline avec l’âge.
- Des vitamines et des antioxydants pour aider la peau à faire face au stress oxydant.
- Un complexe d’enzymes pour soutenir les mécanismes de réparation cellulaire.
- Des minéraux pour booster le fonctionnement des cellules.
Cette association unique d’acide hyaluronique, de micronutriments et d’acides aminés est directement inspirée des injections réalisées en médecine esthétique. Le NCEF est présent dans tous nos produits, exception faite des masques en tissu, de la solution micellaire et de la mousse démaquillante.
Sources:
López-Otín C, Blasco MA, Partridge L, Serrano M, Kroemer G. The hallmarks of aging. Cell. 2013 Jun 6;153(6):1194-217. doi: 10.1016/j.cell.2013.05.039. PMID: 23746838; PMCID: PMC3836174.
